Les reprises de société sont souvent plus difficiles

Maintenant que la Banque centrale européenne a encore réduit ses taux d’intérêt, le moment semble propice aux fusions et acquisitions. Mais rien nn'est plus éloigné de la vérité, car les préoccupations concernant les développements économiques ont un impact.

C'est en tout cas la conviction de Mike Nawas, professeur associé en marchés financiers à la Nyenrode Business University. Il voit l'incertitude économique grandir.

 "D'un point de vue européen, les inquiétudes concernant l'économie découlent de la guerre commerciale, du protectionnisme croissant et de la croissance très faible de l'Allemagne et d'autres pays européens", sont, selon Mike Nawas, les principales raisons de cette incertitude."

Les entreprises sont concients des inconvénients potentiels d'une acquisition.

«Les due diligences s'intensifient et l'on constate que la signature des accords prend généralement plus de temps. Et plus de transactions échouent. On constate également que les vendeurs peuvent être moins exigeants concernant les transactions. Alors qu’il existait un marché "vendeur",  il y a un an, il existe de plus en plus un marché d’acheteurs où les acheteurs peuvent exiger de plus en plus de conditions de reprise », explique le professeur Nawas.

Par ailleurs, les banques restent favorables au financement des reprises de sociétés.

«C'est parce que les taux d'intérêt sont tellement bas. Les banques recherchent des prêts plus risqués pouvant leur procurer des rendements qu’ils ne peuvent souvent pas obtenir avec d’autres prêts moins risqués », conclut Mike Nawas.


Source: cmweb.nl