Plus d'une acquisition sur trois en Belgique est réalisée par des fonds de capital-investissement ou de capital de risque.

Les conclusions sont basées sur 446 reprises et fusions belges d'entreprises non cotées sur la période 2016-2020. La valeur totale de l'ensemble des transactions s'élève à 25 milliards d'euros.

ILa cinquième édition de cette enquête fait apparaître des résultats intéressants :

  • Les fonds de capital-investissement et de capital de risque sont impliqués dans 36 % des acquisitions (pour les deals > 100 millions d'euros, ce chiffre atteint même 59 %).

  • Un processus d'acquisition dure généralement entre 7 et 9 mois.

  • La clause de non-concurrence a habituellement une durée de 3 ans..

  • Dans 29% des opérations, un système d'enchères a été utilisé (pour les grands deals, ce chiffre atteint même 76%). Cette tendance est à la hausse.

  • Une autre tendance croissante est celle des opérations "locked box" (57% des transactions), dans lesquelles le prix d'acquisition est fixé sur base de la "photo" de l'entreprise à une date précise, et n'est plus ajusté par la suite. Le succès de la "locked box" est lié à l'essor des ventes aux enchères, car cette technique permet de comparer plus facilement différentes offres.

  •  Pour la première fois, l'enquête montre que la majorité des opérations de fusion et d'acquisition en Belgique (57 %) comportent des paiements différés. Dans la plupart des cas, il s'agit d'un accord d'earn-out, selon lequel le prix de vente peut encore varier en fonction de la réalisation de certains objectifs par la société vendue.

  •  L'assurance spécialisée pour les déclarations et les garanties (Warranty and indemnity (W&I) insurance ) est une dernière tendance à la hausse, représentant un quart des transactions.  

Source : enquête du cabinet d'avocats Contrast & De Tijd

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